Formation de chargé d’affaires toujours en mouvement

Exclusivité de l’Université Catholique de l’Ouest (UCO), la licence pro Chargé d’affaires en peinture, aménagement et finition (CAPAF) vient de fêter ses 10 ans. Développée avec les professionnels du secteur pour répondre aux besoins des entreprises, cette formation se renouvelle en s’élargissant.

Le taux de réussite est exemplaire. “100% de nos étudiants sont embauchés dans leur entreprise d’accueil”, annonce d’emblée Martine Le Gall. La responsable depuis sept ans de cette licence pro dispensée dans le cadre de l’Université Catholique de l’Ouest (UCO) de Laval (Mayenne) – en convention avec Le Mans Université – attribue ce succès “au processus de professionnalisation mis en place, qui valorise la pédagogie et l’alternance”. Mais cette formation créée à l’origine pour former des chargés d’affaires en peinture, aménagement et finition (CAPAF) a aussi su s’adapter aux besoins des entreprises. Si elle s’adresse au personnes “détentrices d’un BTS du Bâtiment, elle est aussi ouverte aux salariés qui viennent chez nous dans le cadre d’une validation des acquis professionnels et personnels (VAPP)”, ajoute Martine Le Gall. Leur souhait à tous ? Se préparer aux métiers de chargé d’affaires en second oeuvre (peinture, ravalement, ITE, plâtre, sols, agencement, décoration). Mais pas seulement, puisque désormais; la licence pro s’est dotée de trois nouvelles options : l’une dédiée à l’aménagement extérieur, pour répondre aux attentes des entreprises des travaux publics et du paysage ; la deuxième (chargé d’affaires en agencement) couvrant l’ensemble des métiers de la menuiserie, du bois et de l’agencement ; la troisième étant destinée aux chargés d’affaires en enveloppe des bâtiments.

“Les entreprises ont besoin de chargés d’affaires capables de suivre un dossier du début jusqu’à la fin. Elles doivent désormais se positionner en tant qu’offreur, plutôt que de simplement répondre aux attentes du marché”, ajoute Martine Le Gall. Conséquences : face à une accélération des demandes sur nos nouvelles options, nous avons décidé d’en mettre d’autres en place d’ici deux ans”. par ailleurs, face à l’évolution du numérique “qui est déjà pris en considération dans la licence pro afin que nos candidats aguerris au numérique accompagnent les entreprises dans cette transition”, l’UCO à conçu une autre formation. “A partir de janvier 2019,, nous proposerons un diplôme universitaire de niveau bac +4. Accessible avec un bac +3 ou une VAPP, il portera sur le métier de chef de projet en transformation numérique.” Objectif : répondre de manière encore plus souple et plus complète aux besoins des entreprises, ” en proposant une formation toujours en alternance sur 10 mois, à un rythme moyen d’une semaine par mois”, conclut Martine Le Gall.

 

Source : Bâtimétiers n°52, Septembre 2018, P47

Laisser un commentaire