Apprentis peintres, soliers… 5 bonnes raisons de se former aux métiers de la finition !

Se former aux métiers de la filière Finition

Lorsqu’un néophyte se représente un chantier, il pense souvent aux travaux de gros œuvres. Mais pour qu’un habitat puisse être occupé, les aménagements intérieurs réalisés lors des travaux de second œuvre sont indispensables. C’est là qu’interviennent notamment les peintres, soliers-moquettistes, plâtriers, carreleurs… des professions qui peinent à recruter des salariés qualifiés. Nous avons donc listé les bonnes raisons de réaliser un apprentissage dans la filière finition.

1) Développer des connaissances techniques et acquérir de l’expérience

Devenir apprenti assure de bénéficier d’une formation à la fois théorique et pratique. Même si le rythme est soutenu entre les cours et le travail professionnel, les avantages sont indéniables : une formation en alternance permet de mettre en pratique ses connaissances, de se confronter très tôt aux attendus du marché du travail, d’être accompagné(e) par un professionnel avec de l’expérience, de développer son réseau et d’être formé(e) aux dernières techniques et matériaux de mise en œuvre. In fine, il n’est pas rare qu’un(e) apprenti(e) se voit offrir un poste dans l’entreprise qui l’a formé(e). C’est un bon tremplin pour commencer sa vie professionnelle !

2) Des formations adaptées au profil de chacun

Les apprentis de la filière finition peuvent avoir entre 15 et 30 ans (et les personnes handicapées ne sont soumises à aucune limite d’âge). Ils peuvent chacun bénéficier de formations adaptées à leurs envies et à leurs besoins, qui peuvent débuter dès le collège ou post-bac : les possibilités d’orientation sont nombreuses, et elles ne nécessitent pas forcément un savoir-faire initial. Voici quelques pistes de métiers : solier/ère-moquettiste, peintre en bâtiment, carreleur/euse-mosaïste, plâtrier/ère… mais la filière recense aussi des postes dans le domaine de la vente ou de l’industrie.

3) La filière finition est diversifiée

Si vous désirez vous spécialiser dans le revêtement de sol, le plâtre ou de la peinture… les opportunités sont nombreuses ! Les différents métiers évoluent, tout comme les techniques et matériaux de mise en œuvre. En restant curieux/se, il est possible de gagner en efficacité et rapidité dans son domaine, de se former tout au long de sa vie et d’être reconnu(e) comme étant un(e) expert(e). Les talents sont recherchés dans beaucoup d’entreprises en majorité dans les PME. Il est possible de s’épanouir en France ou à l’étranger ou même, après quelques années d’expériences, de monter son entreprise. Les carrières peuvent donc facilement évoluer au grès de vos projets professionnels.

4) Les recrutements sont nombreux

Les offres d’emplois ne manquent pas car les entreprises de la finition peinent à recruter des salariés qualifiés. Grâce à votre expérience d’apprenti(e) et votre savoir-faire, il sera possible de trouver un emploi pour continuer à vous perfectionner, partout en France ou à l’étranger. Pour cela, il faut savoir entretenir son réseau et parler de sa recherche de poste dès que possible.

5) Des salaires attrayants

La conjoncture reste stable dans le secteur du BTP. Faute de main d’œuvre, les entreprises n’hésitent pas à offrir la possibilité de négociations salariales pour recruter plus facilement des employés. En début de carrière, les marges de manœuvre restent faibles, cependant les perspectives d’évolutions ne sont pas négligeables. En acquérant davantage de responsabilités, vous pourrez prétendre à une revalorisation salariale.

La savez-vous ?

Compte tenu du contexte sanitaire actuel, le gouvernement met en place de nombreuses initiatives pour encourager l’apprentissage. Ainsi, il a annoncé aux employeurs une aide exceptionnelle au recrutement d’alternants. Cette aide est valable pour les contrats d’apprentissage et les contrats de professionnalisation conclus entre le 1er juillet 2020 et le 28 février 2021.
Les jeunes bénéficient également de trois mois supplémentaires pour trouver une entreprise, portant ce délai dérogatoire à 6 mois.

D’après Reflets & Nuances, n°185, p. 65.

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