Aide financière aux apprentis

Le décret du 28 février 2017 institue une aide ponctuelle visant à améliorer le pouvoir d’achat des apprentis de moins de 21 ans.

Depuis le 3 mars 2017, les apprentis ayant conclu un contrat d’apprentissage dont la date de début d’exécution est comprise entre le 1er juin 2016 et le 31 mai 2017 et âgés de moins de 21 ans à la date de début d’exécution de leur contrat pourront bénéficier d’une aide financière de l’État. Cette aide forfaitaire est fixée à 335 € quelle que soit la durée du contrat d’apprentissage. Les apprentis signataires de plusieurs contrats d’apprentissages sur cette même période ne peuvent bénéficier de l’aide qu’une seule fois. Elle est cumulable avec les autres aides perçues éventuellement par les apprentis (prestations sociales…).

Concernant les formalités administratives, le ministère chargé de la formation professionnelle établit dans un premier temps la liste des personnes éligibles à l’aide, qu’il transmet à l’Agence de services et de paiement (ASP), organisme qui gère et verse l’aide.

Après avoir reçu un courrier du ministère leur indiquant les modalités pratiques du versement de l’aide, les apprentis éligibles peuvent faire leur demande en renseignants le formulaire sur le site de l’ASP ou en envoyant le formulaire papier par courrier postal.

Pour les contrats dont la date de début d’exécution est en 2016, la demande doit être faite en ligne avant le 1er juin 2017 ou par voie postale avant le 16 juillet 2017.

Pour les contrats dont la date de début d’exécution est en 2017, la demande doit être faite en ligne avant le 1er novembre 2017 ou par voie postale avant le 15 décembre 2017.

Les apprentis remplissant toutes les conditions ne peuvent bénéficier de l’aide que si leur contrat d’apprentissage est enregistré en bonne et due forme par la chambre consulaire et transmis à la DIRECCTE (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi).

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Les candidats de l’excellence !

Médaillés d’or à la finale nationale à Bordeaux, Justine Bossard, peintre, et Tony Fernandez, solier, ont démontré la richesse de leur savoir-faire. Retour sur cette compétition professionnelle de grande ampleur.

 

C’est au Parc des expositions Bordeaux Lac que les finales nationales des 44e Olympiades des Métiers se sont déroulées du 9 au 11 mars dans la région d’accueil, la Nouvelle-Aquitaine.

630 jeunes, tous métiers confondus, ont redoublé d’efforts pour défendre les couleurs de leurs régions et prouvé leur remarquable savoir-faire et leur technicité pendant trois jours intenses de compétition. Parmi la soixantaine de métiers représentés, seize appartiennent au secteur de la construction. Plus de 60 000 visiteurs sont venus assister aux épreuves dont des centaines de collégiens. Concentrés et silencieux, les compétiteurs, à leur box de travail, sont loin de l’ambiance qui règle dans l’immense artère du parc des expositions. Ils travaillent avec précision et font la démonstration d’une parfaite maîtrise dans la pratique de leur métier. La tension est à son comble pour les candidats, lors de la troisième et dernière journée de compétition, qui marque la fin des épreuves nationales mais le début de l’aventure pour les médaillés.

 

Des jeunes motivés et talentueux

Les épreuves se déroulent sous le regard bienveillant mais exigeant des membres du jury et des experts métiers, Ludovic Durel, artisan, pour la peiture et Larry Derisson, responsable formation chez Tarkett, pour le sol. Les jeunes Justine Bossard (Pays de la Loire), peinture et Tony Ferrandez (Occitanie), solier, accèdent à la première marche du podium. La lauréate peintre rejoindra l’équipe de France des métiers pour défendre le drapeau tricolore lors de la compétition internationale, cet automne, à Abu Dabhi (Emirats Arabes Unis). Salarié de l’entreprise de peinture du président de la commission formation UPMF, Luc Papavoine, le médaillé d’argent Aurélien Francisco issu de l’Ile de France (« Meilleur apprenti de France » en 2013) bénéficiera du même entraînement physique et mental que la médaillée d’or. Le métier de solier n’étant pas représenté à l’international par manque de pays participants, les lauréats soliers participeront aux Euroskills 2018.

Les Olympiades des métiers sont une vitrine exceptionnelle pour promouvoir les métiers et l’apprentissage. Par leur professionnalisme, les candidats témoignent que les métiers et la formation professionnelle sont une réponse de premier choix pour l’avenir des jeunes, des métiers et des entreprises. Bruno Lucas, président de l’UPMF-FFB, a visité le site en s’attardant sur les espaces « peinture décoration » et « solier ». Ce fut l’occasion pour lui de discuter avec les experts métiers et Francis Nocquet, ancien entrepreneur de peinture à Niort, qui était chargé de l’organisation du pôle bâtiment de cette finale nationale. « Tous ces jeunes motivés et talentueux ont la passion de leur métier et l’avenir devant eux ! » a déclaré Bruno Lucas.

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PRDM : Mesure de l’humidité

Le comité de pilotage du Programme recherche développement métier (PRDM) de la FFB, qui s’est réuni en janvier dernier, a validé la demande formulée par l’UPMF pour qu’une étude soit réalisée sur la pertinence du contrôle de la siccité d’un sol au moyen d’un appareil de type Tramex. L’objectif principal est d’évaluer la fiabilité des mesures de ces appareils. Les mesures seront menées sur 12 à 20 chantiers neufs et de rénovation avec une dizaine de types de supports différents.

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Chantier zéro carbone = 2 000 arbres plantés

En proposant à son client la démarche zéro carbone initiée par l’Association recherche qualité environnementale (ARQE), l’entreprise PPB Peintec a permis de limiter l’impact environnemental du chantier et aussi de compenser une partie des gaz à effet de serre émis par la plantation de 2 000 arbres à Madagascar.

Un chantier de rénovation énergétique de grande ampleur pour une copropriété située rue de Lançon à Paris : changement des fenêtres, isolation des toitures-terasses, mise en place d’une VMC, remplacement de la chaudière avec eau chaude sanitaire solaire et pose d’une isolation thermique par l’extérieur (ITE). Chantier auquel a participé activement la société PPB Peintec avec la mise en place des 2 000 m2 d’ITE (système laine de roche de 18 cm d’épaisseurs sous enduits).

 

Démarche Recherche qualité environnementale (RQE)

Outre son expertise technique, la société a apporté un plus original pour ce projet déjà à forte responsabilité environnementale : « Plutôt que de proposer une remise commerciale pour décrocher le chantier, nous avons proposé au maître d’ouvrage de valoriser ses actions par la mise en place d’un chantier zéro carbone dans le cadre de la démarche Recherche qualité environnementale (RQE), explique Dyane de Mourgues Lesage, direcrice de PPB Peintec (94). Nous lui avons proposé de véhiculer une image verte du projet et de communiquer largement autour de leur copropriété. »

Une proposition qui a été acceptée par le Conseil syndical, car évidemment pour qu’un tel projet puisse s’engager le maître d’ouvrage doit être moteur, mais pas seulement : « Un chantier zéro carbone implique une prise de conscience de tous les acteurs de l’opération : le client mais aussi les entreprises, les partenaires (échafaudages, cantonnements, fournisseurs de peinture…) ou encore l’architecte. C’est une vraie démarche de responsabilité environnementale et « sociétale » qui pour nous s’inscrit dans le cadre de la RSE de l’entreprise, c’est un engagement de tous », précise Dyane de Mourgues Lesage.

 

Cinq critères RQE

Il s’agit donc de s’intéresser à tous les aspects d’une opération : choix des produits, organisation, méthodologie. Mettre en place un chantier zéro carbone selon les critères du label RQE fait appel à cinq points fondamentaux définis dans la charte de l’association : préserver le capital humain, réduire les risques de pollution, gérer et valoriser les déchets, favoriser les économies d’énergie et générer de la richesse. Pour exemple, concernant le capital humain  : « En hiver, lorsqu’il n’est pas possible de travailler à l’extérieur, nos compagnons partent en formation. Ils approfondissent leurs connaissances sur la sécurité au travail, le montage des échafaudages, l’application de diverses techniques de ravalement ou de peinture ».

Su le chantier de la rie de Lançon, les aspects produits et organisation ont été travaillés : « la technique d’ITE que nous avons utilisée n’est pas innovante. La laine de roche a été choisie, plus proche d’une action écologique que d’autres produits. » Mais c’est surtout son approvisionnement qui fait l’objet d’une réflexion : « Un plan de transport et de livraison a été élaboré pour réduire au minimum l’impact carbone du chantier. Ainsi, compte tenu de la surface de stockage sur place, nous avons fait le choix avec nos partenaires de livrer la laine de roche et la colle en quatre fois, un transport direct entre le fabricant et le chantier. La livraison, étape habituellement obligatoire par le grossiste, a pu être évitée. »

Autres aspects travaillés sur site, le stockage et la manutention : « Les terrasses à disposition se sont vite remplies étant donné les 22 palettes de laine de roche. » Toujours en concertation avec les fournisseurs et partenaires de l’opération (Akzo Nobel et Layher), l’entreprise a cherché des solutions répondant aux cinq critères de la charte RQE. Résultat, mise en place d’une sapine et une grue grande portée : « Cela nous a permis de stocker les palettes de  laine de roche sur une nouvelle surface, de limiter et d’optimiser la manutention et donc de gagner du temps et de réduire le coût financier de l’opération. » Le même type d’action a été proposé pour les finitions : « Nous avons utilisé des colles en poudre conditionnées dans des sacs en papier à diluer sur place, moins onéreuses que des préparations en pâte, prêtes à l’emploi, contenues dans des seaux en plastique. Mais une réflexion doit s’engager pour étudier le recyclage des sacs. »

 

Compensation carbone

La démarche RQE repose également sur la compensation, à savoir qu’une quantité donnée de carbone émise dans un endroit peut être « compensée » par une réduction ou la séquestration d’une quantité équivalente dans un autre lieu. « Bien que nous mettions tout en œuvre pour avoir l’impact carbone le plus faible possible, — produits et procédures spécifiques pour le transport des matériaux et l’organisation de chantier — cela ne suffit pas à atteindre l’objectif zéro carbone. » Pour y parvenir, l’entreprise dispose d’un outil, Carbone 4, développé par l’association RQE avec l’aide de l’Ademe et d’un partenaire : « La calculette K permet, après avoir suggéré des pratiques vertueuses, d’évaluer et de calculer l’impact carbone restant, afin de proposer, par la suite, une compensation. » Laquelle consisite à financer un projet de réduction des gaz à effet de serre. Pour le chantier de la rue Lançon, celle-ci s’est traduite par la plantation de 2 000 arbres à Madagascar avec le concours de l’agence de l’eau Paris Rhin Rhône et de l’association ETC Terras. Les objectifs ont été réalisés : « Grâce à ces arbres nous atteignons le zéro carbone. »

 

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Revêtements pertinents en établissements scolaires

Les espaces dédiés à l’enseignement sont soumis à des contraintes réglementaires mais également pédagogiques, contraintes auxquelles les revêtements de sols et de murs peuvent apporter des réponses.

 

Dans les établissements consacrés à l’enseignement, de la petit enfance jusqu’aux études supérieure, les aménagements intérieurs doivent répondre à de nombreux critères imposés non seulement par les normes et les règlements mais également par la destination particulière des locaux. Le choix des revêtements en la matière est loin d’être anodin. Outre un bon comportement à l’usage indispensable dans la mesure où il est soumis à des trafics intenses, le revêtement de sol se doit de contribuer à l’ambiance générale des lieux, tout en assurant la sécurité des utilisateurs. Ce qui implique des performances de résistance et de tenue dans le temps, une facilité d’entretien et des qualités assurant des conditions de travail optimales aux élèves comme aux enseignants. Le tout en contribuant à une ambiance visuelle agréable.

 

Tenue à l’usage

 

Va et vient des élèves, risques multiples de détériorations ou poinçonnement statique dû aux mobiliers, les sols en milieux scolaire sont mis à rude épreuve, dans les salles de classes comme dans les circulations. La réponse est majoritairement apportée par les revêtements résilient, le PVC étant le plus prescrit, devant le linoluem. Grâce à des caractéristiques qui sont proches de celles d’un PVC, la moquette floquée est parfois utilisée, mais plus rarement.

Le premier critère qui va guider le choix du prescripteur est le classement UPEC du revêtement qui détermine poiniçonnement, de la tenue à l’eau et au agents chimiques. Répondant au classement des locaux eux-mêmes, il variera selon la destination des lieux : salle de classe, circulation, salle de travaux plastiques, cantine… Ainsi, la notion de poinçonnement sera déterminante en salle de cours en raison des pieds de chaises et de tables tandis que les caractéristiques de tenue à l’eau et aux agents chimiques l’emporteront en salle de physique chimie. Dans un couloir ou à la cantine, la notion d’usure prévaudra en y ajoutant une performance d’isolation phonique.

 

Hygiène et confort

Toutefois, d’autres critères doivent être pris en compte, en particulier celui de l’entretien. La fréquence et le nombre de passages mais également la négligence, voire le non respect des lieux par les élèves, mettent les sols à rude épreuve. Leur facilité d’entretien est donc d’une grand importance. À cet égard, les industriels ont mis au point depuis longtemps des traitements de surface pour les sols en PVC et, plus récemment, pour le linoleum. Intégrées au revêtement, ces solutions ont un caractère permanent qui évite une métallisation à la mise en service et avec un renouvellement périodique. En comblant ses micros aspérités, la surface devient parfaitement lisse ce qui réduit les possibilités d’encrassement et facilite l’entretien ultérieur. Le traitement est souvent associé à une protection contre les rayures. Par ailleurs, pour accompagner leurs produits, les fabricants ont mis au point des protocoles d’entretien qu’ils fournissent à la maîtrise d’ouvrage. Ces protocoles prévoient des méthodes et fréquences spécifiques en fonction des zones concernées car toutes ne subissent pas le même trafic ni le même écrasement. L’entretien est un moyen de préserver la performance technique du revêtement de sol afin d’obtenir le niveau d’hygiène attendu et de conserver ses qualités esthétiques et visuelles originelles.

Le traitement acoustique est un autre facteur d’un aménagement intérieur réussi en établissements d’enseignement. Ce point est d’ailleurs réglementé par un arrêté d’avril 2003. Si le sol n’est pas seul en la matière à devoir être pris en compte, ce n’est pas moins un élément important. Une acoustique mal gérée nuira à la qualité de l’enseignement, affectera le comportements des élèves en favorisant l’agitation et la nervosité, donc en réduisant l’attention nécessaire à la concentration. C’est par ailleurs un facteur de fatigue et de stress pour l’enseignant. Associé à la conception du plafond, le revêtement de sol contribue à l’absorption nécessaire pour optimiser la réverbération des sons et assurer la bonne intelligibilité des échanges de paroles. Installé dans les circulations ou dans une cantine, le revêtement a un rôle d’isolation phonique au bruit d’impact et sa structure devra concilier amortissement et tenue au poinçonnement. Le certificat NF UPED A+ sera alors un bon point de référence pour le prescripteur.

 

Envoyer les couleurs

Reste pour le concepteur à soigner l’esthétique des locaux, avec la difficulté qui découle des exigences d’un budget généralement très serré. C’est pourtant un élément très important car la vision joue un rôle particulier chez les individus dans leur système de perception de l’environnement. Elle a des répercussions sur les comportements et influence les manières d’être ou de réagir. D’où l’importance de la couleur : elle revêt une dimension psychologique, peut provoquer des réactions d’ordre physiologique ou émotionnel et influencer le comportement d’une personne dans une situation donnée. L’association de certaines harmonies permet ainsi de produire des états particuliers. Le concepteur devra donc tenir compte de la fonctionnalité des espaces qu’il doit aménager et des besoins de ses différents utilisateurs. L’ambiance colorée est déterminante comme élément d’ambiance, d’orientation, de stimulation, d’accessibilité, de concentration et de bien-être. Le rôle des couleurs est aussi primordial dans les processus de différenciation, de personnalisation et d’humanisation des espaces.

En milieu scolaire, la couleur différencie, oriente et rassure les élèves. Elle est un vecteur pour expérimenter, découvrir et apprendre. La palette sera composée de tons saturés plutôt sourds avec des ponctuations de couleurs vives. Dans les petites classes, il conviendra d’utiliser les harmonies primaires et secondaires qui permettent de dynamiser les espaces et de créer un environnement « anti morosité ». Au contraire, les salles de repos d’une école maternelle devront présenter des couleurs apaisantes. Au collège et au lycée, dans les salles de cours, les teintes retenues seront assez neutres et calmes car plus propices à la réflexion et à l’attention.

L’usage de la couleur et les calepinages ont également un rôle de signalétique pour les plus grands leur permettant de retrouver leur chemin ou d’identifier un étage lors des déplacements entre différents cours. Pour les plus petits, ce sont des repères marquant les différentes zones, y compris au sein d’une même pièce. Les systèmes de découpes avec incrustations de motifs et de logos sont alors un très bon argument.

 

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