Les contaminants de surface
La mauvaise propreté de surface du support à peindre, ou la présence de contaminants entre les différentes couches d’un système de peinture, peuvent générer des désordres susceptibles de nuire à la pérennité et à la durabilité des revêtements de protection anticorrosion. En effet, la détermination des contaminants est trop souvent négligée, alors même que la perte d’adhérence d’un revêtement d’un revêtement est souvent liée à la mauvaise propreté.
La robotisation
Les robots ne sont pas uniquement présents dans les scénarios de science-fiction. Leur intégration dans le monde du travail constitue déjà une réalité, dans différentes industries, sous forme de machine-outil équipée de plusieurs bras et de puces de radiodétection qui permettent de choisir ses outils. Et la robotisation, avec la montée en puissance de l’intelligence artificielle, devient un des sujets forts des années à venir. La robotisation est donc appelée à gagner du terrain, tout comme l’utilisation des drones. Différentes exploitations des robots sont possibles : pour le contrôle, l’inspection de la surface, et également pour l’application. Par ailleurs, il est désormais possible via des scanners 3D, sur des systèmes statiques, d’assurer un relevé exhaustif, même de nuit et dans de mauvaises conditions climatiques.
La peinture Antifouling
Le ” Fouling ” désigne un phénomène naturel qui se manifeste par la création, sur tout objet immergé en mer, d’un biofilm d’abord invisible mais plus ou moins rapidement colonisé. Selon la luminosité, la température et la richesse en nutriments de l’eau. Par des organismes allant des bactéries aux algues, en passant par les moules et autres coquillages. Il est donc nécessaire de protéger la carène via un système de peinture constitué d’un revêtement anticorrosion et d’un peinture ” antifouling ” (AF), à base de biocides, entre lesquels est intercalée une couche de liaison assurant l’accroche des deux composants.
La protection par peinture des bétons
Comme la majorité des matériaux, le béton et les structures qu’il permet de constituer vieillissement, donc se dégradent, principalement sous l’effet de deux facteurs : la corrosion et l’alcali-réaction. Le béton, grâce à son pH élevé, protège l’acier de la dégradation en présence d’humidité. Mais cette protection n’est pas naturellement efficace dans la durée.
Source : La revue de l’Antico – Juillet 2016
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