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Le 1er Tour de France des Rencontres Régionales s’achève avec succès !

 

C’est à Rouen que prend fin la première édition du Tour de France des métiers de la peinture et du sol. Au cours des deux ans et demi passés, l’association Actions 3PF s’est rendue dans toutes les régions de France !

 

160 enseignants de peinture et 300 élèves de collège rencontrés en 3 semaines

 

Une fois encore, Actions 3PF a réuni l’ensemble des acteurs de la filière de la peinture et du sol. Trois rencontres au CFA BTP Hérault de Montpellier le 15 mars, au lycée professionnel Jacques Le Caron d’Arras le 22 mars et au CFA BTP de Rouen le 29 mars ont permis de réunir 160 enseignants et 14 professionnels. L’occasion pour les premiers de pouvoir assister à des ateliers techniques sur l’ITE et la peinture.

Tous ont participé à un repas networking : un moment d’échange chaleureux sur l’avenir de la filière, les attentes concernant les jeunes, les formations et les besoins de recrutement en alternance.

Le Bus des métiers de la peinture a, quant à lui, enregistré plus de 300 visites d’élèves et soulevé de très bonnes appréciations de la part des enseignants de collège qui ont pour mission d’accompagner leurs élèves dès la classe de sixième, dans la découverte des différents secteurs d’activité.

950 participants en deux ans !

Cette première édition du Tour de France a été à la fois qualifiée de conviviale, professionnelle et enrichissante par les 951 personnes ayant participé aux rencontres qui ont été organisées ces deux dernières années.

Nous remercions les inspecteurs d’académies, les directeurs d’établissement, le ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la Recherche, le CCCA-BTP, le SIPEV, l’UPMF, la FND, la CAPEB, le SFEC, les professionnels, les enseignants, les élèves, les démonstrateurs, l’animateur du Bus des métiers de la peinture, et toutes les personnes ayant contribué au succès de ces Rencontres Régionales.

Actions 3PF prépare d’ores et déjà le deuxième Tour de France des métiers de la peinture et du sol qui débutera en novembre 2017 et sera axé sur de nouveaux thèmes.

Aide à l’embauche PME : prolongée jusqu’au 30 juin 2017

Un décret acte la prolongation et l’ouverture aux groupements d’employeurs de l’aide à l’embauche PME.

L’aide à l’embauche PME, qui devait s’interrompre le 31 décembre 2016, est finalement prolongée pour les contrats conclus jusqu’au 30 juin 2017.

Elle permet aux entreprises de moins de 250 salariés de bénéficier d’une aide pour le recrutement d’un salarié dont le tau horaire de rémunération est inférieur ou égal à 1,3 SMEC horaire, soit 12,69 € en 2017 sous réserve :

  • d’une embauche en CDI ou en CDD d’au moins six mois ;
  • et que la date de début d’exécution du contrat soit comprise entre le 18 janvier 2016 et le 30 juin 2017.

L’aide d’un montant de 500 € par trimestre est versée pendant la durée d’exécution du contrat et dans la limite de 4 000 € (deux ans).

Le formulaire de demande d’aide ainsi qu’un questions-réponses sont disponibles sur le site dédié du ministère du travail.

 

Groupement d’employeurs

Afin de lever les freins au développement des groupements d’employeurs, ces derniers peuvent désormais demander le bénéfice de certaines aides dont leurs entreprises adhérentes auraient bénéficié si elles avaient embauché directement les personnes mises à leur disposition.

La liste des aides accessibles aux groupements d’employeurs est fixée par arrêté ministériel : il s’agit notamment de :

  • la prime à l’apprentissage ;
  • l’aide au recrutement d’un premier apprenti ;
  • l’aide au recrutement d’un apprenti supplémentaire ;
  • l’aide en faveur des très petites entreprises embauchant des jeunes apprentis ;
  • les exonérations de cotisations dues au titre de l’emploi des apprentis ;
  • l’aide à l’embauche d’un premier salarié ;
  • l’aide à l’embauche dans les petites et moyennes entreprises ;
  • l’aide relative au contrat de génération.

Le groupement d’employeurs qui souhaite bénéficier d’une de ces aides devra justifier auprès de l’organisme payeur (Agence de services et de paiement) que l’enteprise adhérente en remplit les conditions d’attribution.

 

Source : Bâtiment actualité, n°1, 25 janvier 2017.

BTP français : deuxième exportateur mondial

Selon le dernier classement établi par le Syndicat des entrepreneurs français internationaux (SEFI), le BTP français reste placé sur la deuxième marche du podium à l’export. Le panorama mondial, dévoilé par Les Echos, classe les pays sur la base des chiffres d’affaires internationaux de leurs entreprises pour l’année 2015 (dernière disponible). Celui de la France atteint 37,3 milliards d’euros, en croissance de 6,3 % en un an.

Certes, elle est loin derrière la Chine, qui domine le marché de la construction et frôle désormais les 60 milliards d’euros (+22% en un an), mais elle devance largement la troisième nation exportatrice au monde, l’Allemagne (26,6 milliards, soit – 0,3 %).

Depuis 2003, l’Hexagone a fait progresser ses exportations en Europe (48 % de ses exportations), tout en maintenant sa part au Moyen-Orient. En revanche, l’Afrique n’est plus que le troisième débouché (4 milliards exportés en 2015), derrière l’Amérique du Nord (5,3 milliards).

le chiffre d’affaires international mondial du BTP a atteint 277 milliards d’euros en 2015 (+ 11 % en un an).

L’Europe a représenté le plus gros débouché commercial au monde pour les entreprises exportatrices, accueillant 80 milliards d’exportations (+ 6,1%).

 

Source de l’article : Bâtiment actualité, n°1, 25 janvier 2017

Apprentissage dans le bâtiment : les raisons du malaise

Après plusieurs années de fortes baisses, les premiers chiffres de la rentrée dans les CFA du réseau CCA-BTP restent très bas, malgré les besoins identifiés en emplois qualifiés dans les entreprises et les aides que l’État a consenties pour relancer l’apprentissage. Le niveau d’activité ne suffit plus à expliquer cette tendance et les raisons sont probablement à rechercher ailleurs.

Le constat 

Quatre raisons principales expliquent que les entreprises du bâtiment se soient progressivement désengagées de formations préparant aux premiers niveaux de qualification :

  • la chute de l’activité et le durcissement des conditions économiques ont imposé aux entreprises des efforts de productivité supplémentaires ;
  • les chefs d’entreprise déplorent majoritairement que les formations professionnelles ne préparent pas suffisamment les jeunes au métier, ce qui les rend moins opérationnels ;
  • il est indéniable aussi que de plus en plus de chefs d’entreprise évoquent leur « ras-le-bol » pour tout ce qui concerne l’emploi, et particulièrement celui des mineurs ;
  • on constate enfin une évolution des pratiques des entreprises, qui privilégient désormais la souplesse et la réactivité pour faire face aux aléas de leurs marchés, ce qui les conduit à externaliser davantage l’emploi peu qualifié et à développer plutôt leur encadrement, y compris par la voie de l’apprentissage.

Les certitudes sur l’accompagnement de la prise en charge complètement ce tableau.

Que faire pour réhabiliter l’apprentissage, autrefois voie royale d’entrée dans le bâtiment, comme une voie de formation à part entière ?

La FFB formule six propositions très concrètes :

  • assouplir la réglementation sur la durée du travail des mineurs pour permettre aux chefs d’entreprise d’appliquer aux apprentis l’organisation du travail de l’entreprise ;
  • prendre en compte systématiquement l’apprentissage dans les clauses d’insertion des marchés publics ;
  • faciliter le développement des titres professionnels par la voie de l’apprentissage, notamment aux premiers niveaux de qualification, et permettre aux branches professionnelles de décider par accord de branche, la préparation de certificats de qualification professionnelle (CQP) par la voie de l’apprentissage ;
  • expérimenter de nouvelles modalités de financement des CFA pour que se développent des parcours de formation individualisés et modularisés, dont la durée, notamment, soit ajustée au public ;
  • pérenniser le soutien aux entreprises pour conforter le rôle des maîtres d’apprentissage ;
  • intégrer les formations obligatoires (habilitations électriques, Caces, amiante…) à la formation initiale des jeunes pour les rendre plus vite opérationnels.

Il faut aider les entreprises à maintenir leur effort de formation pour favoriser l’entrée et l’insertion des jeunes dans la vie active, leur permettre d’acquérir le métier dans les meilleurs conditions et les faire progresser.

Il faut, au demeurant, permettre que les entreprises conservent en leur sein leur savoir-faire, leurs compétences pour les transmettre aux plus jeunes, ceux qui demain prendront la relève. Il ne s’agit pas seulement d’une question de nombre de contrats d’apprentissage.