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Opération « Peintres du sourire » : un très beau résultat

Ce sont 13 000 journées de formation qui ont été financées par l’opération de solidarité « Peintres du sourire », au bénéfice d’enfants défavorisés du Cambodge. Le beau score de cette 8e édition qui s’est déroulée du 2 novembre au 13 décembre 2016 a été obtenu grâce à l’implication des adhérents UGD/Club’ONIP et des entreprises de peinture qui ont acheté les produits des partenaires 2016 de l’opération. La remise officielle du chèque à l’association « Pour un sourire d’enfant »(PSE) a eu lieu le 16 mars. Objectif 2017 : 15 000 journées !

 

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Travaux de finition : suivez le guide !

Quand les travaux de finition ne sont pas effectués dans les meilleures conditions, les entreprises y laissent souvent des plumes. Entre autres dégâts : une baisse de productivité et de marge, et un réputation ternie. Pour remédier à ce problème, l’Union professionnelle des métiers de la finition (UPMF-FFB) a élaboré un guide (disponible en version papier et en version numérique) à destination de ses adhérents. Composé d’un plan chronologique rappelant les grandes étapes des travaux de finition et les points de vigilance, cet outil est un allié précieux pour éviter les écueils et maintenir la bonne santé de son activité.

 

Éviter les désordres, atteindre les objectifs et retrouver les marges : autant de nœuds gordiens pour bon nombre d’entreprises quand celles-ci se lancent dans un chantier de finition. Par manque de vigilance, de méthode ou de préparation, les déconvenues sont légion et l’issue parfois problématique. Devant ce constat, l’Union professionnelle des métiers de la finition (UPMF-FFB) a décidé de réagir en publiant un guide pratique sur le sujet. Intitulé « Maîtriser les conditions d’exécution des travaux de finition étape par étape » et destiné à l’encadrement administratif et technique, cet outil didactique et simple d’utilisation propose d’accompagner les entreprises vers une meilleure exécution de leurs travaux de finition, en leur rappelant les différentes actions à respecter pour une gestion efficace d’un chantier.

« Ce guide est une synthèse de tous les éléments qu’il faut prendre en compte, tant sur le plan administratif que sur le chantier en lui-même, explique Nicolas Blangy, co-auteur de l’ouvrage et directeur de l’entreprise Muretsol, qui emploie une centaine de personnes à Amiens (Somme). Il s’agit d’un outil pratique pensé par des professionnels expérimentés pour des chefs d’entreprise, disponible en version papier et en version numérique permettant de travailler en mobilité et en mode collaboratif. »

 

Un guide, deux version et plusieurs options

Globalement, le document présente le déroulement chronologique d’un chantier de finition, de la commande jusqu’à la clôture du dossier de l’entreprise. Ce plan, sorte de listing des actions à valider, permet au dirigeant de déléguer à ses compagnons la responsabilité des actions à mener, en fonction de leurs compétences. «Libre à chacun d’insérer le plan chronologique, personnalisé ou non, en première page des dossiers de travaux dans la version papier, ou d’utiliser la version numérique afin d’améliorer le suivi et la maîtrise de chaque phase », ajoute Nicolas Blangy.

Le gain d’efficacité n’est pas la seule promesse de la version numérique du document, qui autorise une personnalisation complète : l’entrepreneur peut, par exemple, cocher les tâches accomplies, partager ses commentaires avec ses compagnons, et suivre la réalisation de plusieurs chantiers de finition en même temps.

Précisément, le vade-mecum détaille les huit grandes étapes d’un chantier de finition avec, pour chacune d’elle, une fiche détaillée. Toutes bâties sur le même modèle pour aider l’utilisateur à se repérer plus facilement, les fiches détaillent les objectifs de l’étape en cours, les bonnes pratiques, les documents de référence utiles, le mode opératoire à mettre en œuvre sans oublier les points de vigilance, signalés comme autant de situations à risque pour l’entreprise. Les points de vigilance font état du degré d’urgence et de l’augmentation du risque encouru à l’avancée du chantier par un code couleur (vert, orange, rouge — visible uniquement sur la version numérique. Par exemple, dans l’étape 1 (Préparation administrative du chantier), le point «Exigences de caution bancaire, retenue de garantie – Garantie de paiement (marchés privés) » apparaît en vert à douze mois de l’intervention et en rouge à soixante jours de son démarrage. Idem, pour le point « Vérification des conditions d’accès, d’approvisionnement et de stockage du matériel sur le chantier » (étape 2, Préparation à la réalisation du chantier), qui est en vert quarante jours avant le début des travaux et en rouge à J-5.

Notons qu’il arrive aussi qu’une étape fasse l’objet de plusieurs fiches. C’est le cas de l’étape 3 qui s’intéresse au volet pour le moins sensible « impacts et interfaces avec les autres corps d’état è et qui repose sur les fiches 5 (Réunions de chantier), 6 (Reconnaissances des supports) et 7(Impacts liés au malfaçons et dégradations des autres corps d’état).

 

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Communiqué, janvier 2017

Communiqué, janvier 2017 – Le 19e numéro de notre magazine début une série de dossiers consacrés aux technologies des secteurs représentés au sein de la FIPEC, synonyme d’innovation et de haute valeur ajoutée.

Premier épisode, le secteur de la peinture anticorrosion est une référence technique et technologique avec la spécificité d’une démarche filière, incluant les fabricants de peintures, les entrepreneurs et les organismes de certification.

« Quatre métiers sont unis dans cette démarche en faveur d’une protection performante contre la corrosion. L’intérêt de conserver le patrimoine et les installations, de préserver et/ou embellir l’environnement visuel de nos ouvrages, est universel. C’est cet engagement de qualité que nous défendons au quotidien afin de pérenniser les ouvrages protégés par des systèmes de peinture de haute durabilité, tout en les mettant en valeur par la couleur, dans un excellent rapport qualité/prix « Philippe Zarka — Délégué Général de l’OHGPI.

Dans ce numéro également, coup de projecteur sur la société TECHNIMA et sa filiale SOPPEC, lors d’une Rencontre Régionale, qui a réuni élus locaux, représentants nationaux et décideurs publics : « Notre industrie est de manière générale méconnue et beaucoup d’idées circulent. Les rencontres Régionales organisée par notre Syndicat permettent d’ouvrir plus largement nos portes et de présenter notre secteur d’activité, son poids économique et sa dimensions technologique », Claude-Bernard Michelot, Directeur Général de la SOPPEC et Président de la Commission Communication du SIPEV.

Un article est également consacré aux outils numériques, dispositifs indispensables pour accompagner les industriels dans le dédale réglementaire auquel ils sont soumis…

Dénominateur commun de plusieurs secteurs représentés à la FIPEC, la couleur, omniprésente dans nos environnements fait l’objet de notre focus : « Le pouvoir de la couleur, en avez-vous conscience ?».

 

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« Les métiers de la peinture doivent rentrer de plein pied dans la troisième révolution industrielle »

« Je suis Frédéric Coulpier, inspecteur science et technique dans l’académie de Lille. J’ai pour mission d’avoir en charge la filière des métier de la finition et notamment des métiers liés à la peinture et au sol. Le message principal que j’aurai envie de faire partager est qu’effectivement il y a différentes formes d’alternance, que cette alternance se retrouve dans les différents objets de formation que ce soit la formation initiale, par l’apprentissage ou par la formation continue dédiée aux adultes.

Pour moi, les métiers de la peinture doivent rentrer de plein pied dans la troisième révolution industrielle c’est-à-dire s’intégrer dans tout ce qui va relever du BIM, de la maquette numérique, et que ces métiers là qui sont du second œuvre ne veut pas dire qu’ils doivent être à la seconde place dans la perspective de l’évolution des constructions et des rénovations des bâtiments. Il faut positionner les métiers de la finition au même degré que les métiers de la structure béton, etc. »

 

Philippe Coulpier, inspecteur science et technique industriel de l’académie de Lille, lors de la rencontre régionale d’Arras le 22 mars 2017.

Hydro Pliolite, la durabilité comme credo

Réunir les qualités des peintures en phase aqueuse et les performances des peintures Pliolite solvantées, c’est ce qu’assurent les peintures de façade dites Hydro Pliolite. Carte d’identité de ces produits appréciés de tous, nés d’une résine développée il y a moins de quinze ans.

 

La première peinture fabriquée avec une résine dite Hydro Pliolite a été lancée sur le marché en 2003. À l’époque cette nouvelle génération de résine avait été développée par Eliokem qui a ensuite rejoint le groupe Amnova Solutions. Depuis, le succès de cette nouvelle technologie acrylique, qui s’inscrit plutôt dans un positionnement haut de gamme, ne se dément pas. De fait, l’histoire et le développement des peintures à base de résine Hydro Pliolite sont intimement asociés à l’évolution de la réglementation. Évolution à mettre en perspective avec son durcissement lié à l’application, entre autres, de la directive européenne COV : « Auparavant nous fabriquions des résines solvantées Pliolite. Il nous a fallu plusieurs années de recherche pour développer une alternative en phase aqueuse : la résine Hydro Pliolite », explique Maurille Sécher, responsable innovation pour la peinture chez Omnova Solutions.

 

Perméabilité étanchéité

Ces produits reconnus pour leurs performances cumulent les propriétés des anciennes peintures glycéro et des phases aqueuses, d’où leur bonne image auprès des professionnels : « Comme les peintures solvantées, elles ont une parfaite adhérence. Et ce, y compris sur les fonds difficiles comme les enduits poreux car elles pénètrent le support en profondeur », souligne Maurille Sécher. Cette capacité est notamment due aux particules de très petite taille qui présentent la propriété de s’ancrer profondément dans les supports. Elles offrent aussi un bon équilibre entre perméabilité à la vapeur d’eau et étanchéité à l’eau liquide. Ce qui assure un bon équilibre dans la régulation de l’hydrométrie des murs grâce à une grande microporosité : « Ainsi s’il y a un problème d’humidité dans le mur, l’eau n’est pas bloquée dans celui-ci, le revêtement n’est pas fermé. »

 

Durabilité

Autres propriétés appréciées des maîtres d’ouvrage et des maîtres d’œuvre, la durabilité et la tenue des couleurs dans le temps. Côté durabilité, il n’est pas dans les habitudes des fabricants de peinture de garantir celle de leurs produits, certains d’entre eux n’hésitent pas à annoncer, notamment pour les peintures vendues en GSB, entre 10 à 15 ans de durabilité. Pourquoi cette prise de risque ? En raison des qualités propres à ces produits et encore une fois, c’est l’adhérence au support qui fait la différence : « Même après une longue durée, elles ne s’écaillent pas. En cas de présence d’humidité dans le mur, il n’y a pas de risque de décollement par plaque puisqu’elles laissent respirer le support », précise Maurille Sécher. D’ailleurs en raison de ces propriétés intrinsèques, elles sont parfois utilisées sans application de primaire et c’est également pour ces raisons que les résines Hydro Pliolite rentrent dans la composition de certains primaires de façade.

 

Couleurs soutenues

La tenue des couleurs, elle, s’explique par la bonne résistance aux UV de ces résines : « Nous utilisons les meilleurs polymères possibles pour assurer cette résistance aux ultraviolets. Ainsi nous évitons le souci du farinage après applications. Et, ajoute Maurille Sécher, comme nous sommes certains de cette résistance, elles peuvent être utilisées dans des teintes soutenues. » Elles apportent également un aspect mat prisé des maîtres d’ouvrage et des maîtres d’œuvre et un important pouvoir couvrant apprécié des professionnels.

On l’aura compris il s’agit là de peintures décoratives plutôt dans un positionnement premium mais qui restent accessibles : « Ce sont des produits très compétitifs pour les gammes de film mince D2. Ils sont plus rares en revêtements épais de type D3 – dans ce cas, ils sont couplés à une autre résine ».